Fév 05, 2025

Revue des marchés 2024

Des gains spectaculaires, des prévisions manquées et des surprises sur le marché

Comme il s’agit de mon premier blog de l’année, j’aimerais souhaiter à mes lecteurs une année 2025 pleine de bonheur, de santé et de prospérité. Comme le veut la tradition, commençons l’année par un examen des performances des marchés financiers mondiaux en 2024.

En bref : Ils se sont exceptionnellement bien comportés. Pour la première fois depuis 1997-1998, l’indice S&P 500 a enregistré deux années consécutives de rendement supérieur à 20 % au cours des deux dernières années. Tous les marchés boursiers dans lesquels nous investissons ont enregistré des rendements à deux chiffres.

(Vous trouverez nos statistiques de marché dans la section des ressources de notre site Web Sujet Capital et sur la page de notre équipe sur le site Web de PWL Capital).

Les experts se sont trompés… encore une fois

Ce résultat extraordinaire n’est certainement pas ce que les experts avaient prédit au début de l’année 2024. Nombre d’entre eux ont mis en garde contre d’importants vents contraires sur les marchés, citant l’inflation et les inquiétudes géopolitiques telles que la guerre en Ukraine, le conflit au Moyen-Orient et les menaces chinoises sur Taïwan. Le fait que les États-Unis étaient n’aidait pas.

Mais comme les lecteurs de ce blog le savent, il n’est pas nouveau que les experts se soient trompés. Sur le plan économique, les banques centrales ont réussi à maîtriser l’inflation tout en évitant de déclencher des récessions.

Des rendements décents pour les obligations

Sur les marchés des titres à revenu fixe, les obligations canadiennes ont enregistré des rendements satisfaisants, la Banque du Canada ayant abaissé son taux de référence et les prix des obligations ayant augmenté. (Les prix des obligations augmentent lorsque les rendements obligataires baissent).

Les obligations canadiennes à court terme ont augmenté de 5,7 % sur l’année, tandis que l’ensemble du marché obligataire, qui détient des échéances plus longues, a progressé de 4,23 %.

L’indice des obligations canadiennes à court terme offre actuellement un rendement de 3,3 %, tandis que le marché obligataire total offre un rendement d’environ 3,7 %.

Année record pour les actions

Les actions ont connu une année record en 2024. Au Canada, l’indice composite S&P/TSX a enregistré une hausse impressionnante de 21,65 % et a atteint plusieurs nouveaux records. La performance a également été généralisée : 10 des 11 secteurs ont enregistré des gains. Comme en 2023, les technologies de l’information ont ouvert la voie avec un rendement spectaculaire de 45,1 %.

Fait inhabituel, les titres de types valeur ont surpassé les titres de croissance. Les actions de croissance des grandes et moyennes capitalisations ont gagné 19,9 % contre 26,0 % pour les actions de valeur. Les actions à petite capitalisation ont également surpassé les actions à grande et moyenne capitalisation avec une performance de 21,91 %.

Nous soulignons la performance des actions de valeur et des petites capitalisations parce que nous privilégions ces catégories d’actifs dans les portefeuilles de nos clients, les données historiques montrent qu’elles sont susceptibles d’offrir des rendements espérés plus élevés à long terme.

Des gains exceptionnels pour les actions américaines

Les actions américaines ont également enregistré des gains exceptionnels. L’ensemble du marché américain a grimpé de 23,81 % en dollars américains. Il a fait encore mieux en dollars canadiens (+34,31 %), car notre monnaie a perdu du terrain par rapport au billet vert.

Au sud de la frontière, l’histoire au sujet des titres de croissance par rapport aux titres de valeurs s’est inversée. Les actions de croissance des grandes et moyennes capitalisations ont enregistré une hausse remarquable de 44,67 % l’année dernière, tandis que les actions de type valeur ont généré un taux encore très respectable de 24,07 % (en dollars canadiens dans les deux cas).

En 2024, la grande nouvelle aux États-Unis a été la montée en puissance des valeurs liées à l’intelligence artificielle. Les services de communication et la technologie ont été les secteurs les plus performants, principalement menés par les « Sept Magnifiques ».

Méga-gains pour les « Mag 7

Les « Mag 7 » sont les sept plus grandes titres de type valeur américains en termes de capitalisation boursière : Alphabet (Google), Amazon, Apple, Meta Platforms (Facebook), Microsoft, NVIDIA et Tesla.

Ces méga-entreprises ont grimpé en moyenne de 60,5 % l’année dernière. La meilleure progression a été celle de NVIDIA (171 %), tandis que la moins bonne a été celle de Microsoft (12 %).

Le poids de la capitalisation boursière des « Mag Seven » n’a cessé de croître. Elles représentent désormais 34 % de l’indice S&P 500 et près de 19 % de l’indice MSCI All Country World.

Les actions internationales se sont également bien comportées

Les marchés développés internationaux n’ont pas fait aussi bien que les actions nord-américaines, mais ont tout de même connu une bonne année. Les actions de grande et moyenne capitalisation ont enregistré un rendement de 12,63 % en dollars canadiens. Les actions internationales de type valeur à grande et moyenne capitalisation ont surpassé les actions de croissance, gagnant 14,65 % contre 10,7 % pour les actions de croissance. Les actions à petite capitalisation se sont également bien comportées, mais ont été à la traîne des actions à grande et moyenne capitalisation, avec un rendement de 10,45 %.

Les marchés émergents se sont mieux comportés, les actions de grande et moyenne capitalisation affichant un rendement de 17,22 %. Les titres de croissance à grandes et moyennes capitalisations ont surpassé les titres de type valeur, et les petites capitalisations ont été à la traîne des grandes capitalisations.

Une décennie perdue en perspective ?

Les rendements exceptionnels et la forte concentration des méga-capitalisations ont soulevé la question de savoir si les rendements des actions seront inférieurs à la moyenne en 2025 et au-delà. Certains ont prédit une « décennie perdue ».

Ben Carlson, dans son blog A Wealth of Common Sense, a constaté que l’indice S&P 500 a connu trois cas de rendements consécutifs supérieurs à 25 % depuis 1928. Cela s’est produit en 1935-1936, 1954-1955 et 1997-1998.

Les résultats de l’année suivante ont été très variables. En 1937, l’indice a perdu 35 %, en 1956 il a gagné 7 % et en 1999 il a grimpé de 21 %. « Terrible, décent et excellent. Pas très utile », a conclu M. Carlson.

S’en tenir au plan avec discipline

Nous ne pouvons peut-être pas prédire l’avenir, mais nous pouvons continuer à suivre notre stratégie à long terme, qui consiste à investir de manière diversifiée en utilisant des fonds indiciels généraux. Après des gains considérables dans une classe d’actifs, il convient également de prendre ses bénéfices et de rééquilibrer ses placements pour rester en ligne avec ses objectifs.

S’en tenir à sa stratégie d’investissement avec discipline est le meilleur moyen de surmonter les difficultés à venir et de profiter au mieux des avancées du marché.

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Pour en savoir plus sur les finances personnelles et l’investissement, consultez nos anciens articles de blog, nos livrets électroniques et notre podcast sur le site Web de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site Web Sujet Capital.

À propos de l'auteur(e)
James Parkyn
James Parkyn

James est co-fondateur de PWL Capital. Il est chef d’équipe et gestionnaire de portefeuille basé au bureau de Montréal de PWL Capital Inc. Il a joué un rôle déterminant dans la croissance de l’entreprise depuis sa création en 1996.

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