Déc 10, 2025

Nos meilleurs conseils de 2025

Une année qui a défié les prévisions et réaffirmé l’importance d’une approche disciplinée en matière d’investissement

Alors que l’année 2025 touche à sa fin, le moment est venu de revenir sur l’année écoulée. Elle a été pour le moins mouvementée.

Mais malgré cette volatilité, les investisseurs ont bénéficié pour la troisième année consécutive de rendements exceptionnels, en particulier ceux qui ont ignoré le bruit des grands titres et sont restés fidèles à une approche disciplinée à long terme.

Voici nos meilleurs conseils de l’année écoulée, des perspectives qui méritent d’être conservées pour 2026.

1) Ignorez les experts

Après deux années de gains exceptionnels sur les marchés boursiers en 2023 et 2024, de nombreux experts ont prédit une « décennie perdue » et mis en garde contre l’inflation, les menaces géopolitiques et les troubles politiques. Les marchés ont défié ces prévisions pessimistes.

Les actions ont connu une année exceptionnelle. Le marché boursier canadien dans son ensemble a enregistré une hausse impressionnante de 29,96 % depuis le début de l’année, tandis que le marché américain dans son ensemble a bondi de 17,17 % en dollars américains à la fin du mois de novembre.

Les marchés internationaux et émergents ont également enregistré des rendements exceptionnels. Les actions des marchés développés à grande et moyenne capitalisation ont progressé de 23,83 %, tandis que celles des marchés émergents à grande et moyenne capitalisation ont affiché un gain de 26,76 %.

La leçon à retenir : investissez en vous basant sur une stratégie d’investissement à long terme, et non sur des prévisions ou des émotions.

2) La diversification fonctionne

Après des années de surperformance des actions américaines, l’année 2025 a été celle des actions canadiennes et internationales. Cela souligne notre conseil souvent répété sur l’importance de la diversification.

Nous ne pouvons pas prédire les gagnants de demain. Mais si nous restons largement diversifiés en termes d’actifs et de localisations, nous pouvons être sûrs de profiter de leur hausse.

La recherche soutient cette approche. Nous avons consacré un article de blog à la revue de l’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux de l’année 2025. Il a révélé que les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale ont généré des rendements ajustés au risque plus élevés au cours des 50 dernières années que les investissements dans des actifs nationaux uniquement dans la grande majorité des pays.

3) Les valorisations ne vous aident pas à anticiper les marchés

En 2025, certains investisseurs se sont inquiétés des valorisations excessives après deux années consécutives de gains exceptionnels sur les actions. Mais les périodes passées ne donnent pas d’indications fiables sur ce qui va se passer dans le futur.

Des études montrent que les marchés boursiers ne sous-performent pas nécessairement après avoir atteint de nouveaux sommets. En fait, les marchés en plein essor sont plus susceptibles de continuer à bien se comporter que de renoncer à leurs gains. Une étude que nous avons citée a révélé qu’après une hausse d’au moins 100 % du marché boursier en une seule année, les marchés ont doublé à nouveau dans 26,4 % des cas au cours des cinq années suivantes. Ils n’ont perdu la totalité de leurs gains que dans 15,3 % des cas.

Ceci dit, il est judicieux de revoir périodiquement vos placements et de les rééquilibrer afin qu’ils restent conformes à vos objectifs d’allocation.

4) Réfléchissez à deux fois avant d’investir dans des placements alternatifs

Les Canadiens fortunés sont souvent approchés par des conseillers qui tentent de leur vendre des placements alternatifs tels que des fonds spéculatifs. Selon Raymond Kerzerho, chercheur principal chez PWL, les données sur les fonds spéculatifs suggèrent que les investisseurs devraient faire preuve d’une extrême prudence et d’un scepticisme accru.

Dans une série de trois articles, Raymond a passé en revue de nombreuses études sur les fonds spéculatifs et a constaté que leurs rendements sont médiocres, leurs frais complexes et difficiles à comprendre, et leurs avantages en matière de diversification limités.

« La réussite financière dépend d’une épargne et d’investissements disciplinés, et non de produits d’investissement sophistiqués qui promettent des rendements élevés », conclut Raymond.

5) L’investissement passif l’emporte sur l’investissement actif

Les fonds gérés activement ont tendance à sous-performer leurs homologues passifs et leurs indices de référence. Le rapport « U.S. Active vs Passive Barometer Mid-Year 2025 » de Morningstar a mesuré la performance des fonds actifs par rapport à celle de leurs homologues passifs, nets de frais.

Il a révélé que seuls 42 % des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse gérés activement ont surpassé leurs homologues passifs en 2024. Sur 10 ans, la sous-performance était encore plus marquée. Seuls 22 % des fonds actifs ont survécu et surpassé leurs homologues passifs.

De même, le tableau de bord SPIVA Canada a révélé que plus de 80 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence en 2024. Sur 10 ans, 93 % des fonds actifs ont sous-performé leurs indices de référence.

6) Les actions surperforment, mais la volatilité est le prix à payer

Depuis 1900, les actions mondiales ont généré un rendement annuel de 9,7 %, dépassant largement les obligations (4,6 %) et les bons du Trésor (3,4 %), selon l’annuaire UBS sur les rendements de placement mondiaux de l’année 2025. Dans le même temps, l’inflation s’est élevée à 2,9 % par an.

Mais les investisseurs doivent être prêts à affronter des fluctuations importantes pour profiter des gains. Les actions ont été la classe d’actifs la plus volatile (avec un écart-type de 23,0 %), contre 13,2 % pour les obligations d’État et 7,5 % pour les bons du Trésor.

Si le rendement réel annuel des actions américaines était en moyenne de 8,5 %, cela incluait des années avec des pertes supérieures à 40 %. Il y a également eu six années avec des gains supérieurs à 40 %.

7) La patience est récompensée

Un dollar investi dans un portefeuille d’actions internationales diversifié aurait atteint plus de 16 dollars après inflation depuis 1970, soit un rendement extraordinaire de plus de 1 600 %, selon les recherches de notre collègue Raymond Kerzerho.

« Le marché boursier est une machine à multiplier l’argent pour les détenteurs à long terme de portefeuilles d’actions diversifiés à l’échelle mondiale », a déclaré Raymond. « Tout ce que les investisseurs avaient à faire était de reporter leur consommation et d’accepter que la volatilité est inévitable. »

Quelle volatilité ? Les marchés ont connu six marchés baissiers (une baisse réelle de plus de 20 %) au cours des 55 dernières années, soit 1,1 baisse de ce type par décennie en moyenne.

« Les investisseurs devraient conserver leur portefeuille et considérer les marchés baissiers comme une partie normale de l’investissement », a déclaré Raymond. « Ces périodes sont le prix d’entrée pour rejoindre le club des investisseurs à long terme qui réussissent. »

Le véritable risque est de rester à l’écart. Il convient de conclure par une citation pleine de sagesse de Warren Buffett : « Au cours du XXe siècle, les États-Unis ont connu deux guerres mondiales et d’autres conflits militaires traumatisants et coûteux, la Grande Dépression, une douzaine de récessions et de paniques financières, des chocs pétroliers, une épidémie de grippe et la démission d’un président disgracié. Pourtant, le Dow Jones est passé de 66 à 11 497 points. »

Avec ce sage conseil à l’esprit, l’équipe PWL vous souhaite de joyeuses fêtes, en bonne santé et prospères, ainsi qu’une nouvelle année renforcée par les leçons intemporelles de discipline, de patience et de perspective à long terme.

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Retrouvez plus de commentaires sur la finance personnelle et l’investissement, notre podcast, nos anciens articles de blog, nos livres électroniques, nos portefeuilles modèles et nos statistiques de marché sur le site web de l’équipe Parkyn-Doyon La Rochelle de PWL Capital et sur notre site web Sujet Capital.

 

 

À propos de l'auteur(e)
James Parkyn
James Parkyn

James est co-fondateur de PWL Capital. Il est chef d’équipe et gestionnaire de portefeuille basé au bureau de Montréal de PWL Capital Inc. Il a joué un rôle déterminant dans la croissance de l’entreprise depuis sa création en 1996.

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