Déc 23, 2025

Épisode #82: Psychologie des investisseurs : comment vos biais comportementaux sabotent votre plan d’investissement à long terme

Dans cet épisode, James Parkyn & François Doyon La Rochelle discutent de comment les biais comportementaux d’un investisseur sabotent leurs plans d’investissement à long terme.

Lisez le script :
  • INTRODUCTION:

François Doyon La Rochelle:

Bienvenue à Sujet Capital, un Balado mensuel à propos de la gestion passive de portefeuille et de la planification financière et fiscale pour les investisseurs à long terme.

Vos hôtes pour ce Balado sont James Parkyn et moi-même François Doyon La Rochelle, tous deux gestionnaires de portefeuilles avec PWL Capital.

Au programme aujourd’hui pour l’épisode #82:

Nous discuterons comment vos biais comportementaux sabotent votre plan d’investissement à long terme.

Bonne écoute !

 

  • PSYCHOLOGIE DES INVESTISSEURS : COMMENT VOS BIAIS COMPORTEMENTAUX SABOTENT VOTRE PLAN D’INVESTISSEMENT À LONG TERME :

 

François Doyon La Rochelle:

Aujourd’hui, on va aborder l’un des aspects les plus fascinants et peut-être les plus frustrants de l’investissement, à savoir la psychologie des investisseurs.

On en a régulièrement parlé dans notre podcast et de nombreuses façons au fil des ans, mais le plus grand risque pour nos portefeuilles ce n’est pas l’économie, les taux d’intérêt ou les niveaux de prix des marchés, mais la plupart du temps, c’est nous l’investisseur. Nos biais comportementaux influencent notre façon d’épargner et d’investir, et nous conduisent souvent à prendre des décisions qui semblent judicieuses sur le moment, mais qui nous nuisent à long terme.

 

James Parkyn:

C’est vrai, François, les biais comportementaux poussent les investisseurs à commettre des erreurs dans leurs décisions d’investissements. Par exemple, ils transigent trop souvent, pourchassent les placements qui surperforment, font du Market Timing, ou vendent en panique dans les marchés baissiers. C’est pourquoi il est si important de comprendre notre vulnérabilité à ces comportements. Vous pouvez avoir le meilleur plan financier au monde, mais si vous laissez vos émotions ou vos biais prendre le dessus, ce plan peut très vite s’effondrer. J’aimerais ajouter, François, que comme on publie ce podcast en début d’année, mon expérience me fait dire que c’est à cette période que les investisseurs sont les plus vulnérables. À cette période de l’année, on est submergé par les médias financiers qui prédisent l’avenir et nous indiquent comment on devrait investir notre argent. On doit ignorer les prévisions de ces experts.

 

François Doyon La Rochelle:

Tout à fait, James. Aujourd’hui, on va aider nos auditeurs à comprendre les biais les plus courants afin qu’ils évitent de prendre de mauvaises décisions d’investissement. Comme tu viens de le mentionner, James, ce qui s’est passé cette année est désormais un fait. Ces résultats sont donc très susceptibles d’entraîner un biais de récence, un biais souvent mentionné dans ce podcast, mais il en existe beaucoup d’autres qu’on va aborder avec vous aujourd’hui.

 

James Parkyn:

Oui, François, le domaine de l’économie comportementale a considérablement évolué au cours des 25 dernières années. Il existe en fait trop de biais comportementaux pour les aborder tous dans ce podcast, mais on examinera les plus courants qui affectent les investisseurs. Ceci dit, avant de continuer François, je pense qu’il serait approprié pour nos auditeurs qu’on commence par bien définir c’est quoi un biais comportemental.

 

François Doyon La Rochelle:

Eh bien James, d’après mes lectures, en matière d’investissement, le terme « biais » fait référence à une préférence ou une croyance irrationnelle qui voile la capacité d’un investisseur à fondées ses décisions sur des faits et des preuves. En d’autres termes, les biais font dévier les investisseurs d’un processus décisionnel rationnel consistant à tout analyser logiquement vers un processus régi par les émotions, les habitudes ou les signaux sociaux. Il existe deux types de biais : les biais cognitifs et les biais émotionnels. En d’autres mots, les biais cognitifs sont des erreurs dans la manière dont les gens traitent les informations qui leur sont disponibles, tandis que les biais émotionnels surviennent lorsque les investisseurs laissent leurs sentiments influencer leur comportement plutôt que les faits.

 

James Parkyn:

Oui, et c’est pas seulement une théorie François ; la finance comportementale est l’un des domaines les plus étudiés en économie aujourd’hui. Des chercheurs tels que Daniel Kahneman et Amos Tversky ont décrit dans un article publié en 1979 comment les investisseurs sont réfractaires au risque dans les situations de gain, mais enclins au risque dans les situations de perte. Cette recherche est à la base de ce que l’on appelle aujourd’hui le biais d’aversion à la perte. Daniel Kahneman a remporté le prix Nobel d’économie en 2002 pour cette recherche. Richard Thaler, un autre lauréat du prix Nobel d’économie en 2017, a développé les concepts de comptabilité mentale et de biais de confiance excessive. Robert Shiller, un autre lauréat du prix Nobel, a étudié le comportement de troupeau et les bulles spéculatives. Et finalement, le professeur Meir Statman a mis en évidence l’influence des émotions et des facteurs sociaux sur les décisions d’investissement.

 

François Doyon La Rochelle:

Contrairement aux théories financières traditionnelles, comme l’hypothèse de l’efficience des marchés (EMH) et la théorie moderne du portefeuille (MPT), qui partent du principe que les investisseurs sont des décideurs rationnels, ces recherches reconnaissent que les émotions, les biais et les raccourcis mentaux conduisent souvent à des comportements d’investissement irrationnels.

 

James Parkyn:

Tout à fait, François, et des études récentes montrent que les biais continuent d’évoluer en raison de la dépendance excessive des investisseurs à l’égard de l’Intelligence Artificielle, les médias sociaux, et les plateformes fintech. Ces nouvelles études mentionnent que l’innovation technologique, la pandémie de COVID-19 et l’augmentation du niveau d’activité des investisseurs particuliers ont intensifié les biais comportementaux sur les marchés.

 

François Doyon La Rochelle:

En résumé, la finance comportementale nous aide à comprendre que les investisseurs sont pas des robots, mais des êtres humains, ce qui signifie qu’ils sont vulnérables à la peur, à la cupidité et à la pression sociale, ce qui explique pourquoi nous agissons souvent à l’encontre de nos propres intérêts.

 

James Parkyn:

François, je pense qu’on peut maintenant examiner de plus près certains des principaux biais afin de montrer comment ils influencent négativement les décisions d’investissement et nuisent à la situation financière à long terme des investisseurs.

 

François Doyon La Rochelle:

Alors allons-y et commençons par le biais de récence, que tu adores, James.

 

James Parkyn:

Oui François, c’est l’un de mes préférés. Techniquement, le biais de récence est une tendance cognitive à accorder plus d’importance aux événements ou informations récents. Ça conduit les investisseurs à supposer que la tendance récente est susceptible de se poursuivre à l’avenir. Mais pour moi, François, le biais de récence va bien au-delà de la simple supposition que la tendance va se poursuivre.

 

François Doyon La Rochelle:

Oui, et ça incite les investisseurs à prendre des décisions à court terme qui peuvent avoir un impact négatif sur leurs plans financiers à long terme.

 

James Parkyn:

Tout à fait, François. Au cours de ma carrière, j’ai constaté que les investisseurs sont généralement plus enclins à prendre des risques dans un marché haussier, car ils s’attendent à ce que les performances solides se poursuivent, et qu’ils hésitent à prendre des risques après une correction ou un marché baissier, car ils s’attendent à ce que les marchés continuent de baisser.

 

François Doyon La Rochelle:

Oui, c’est un comportement très courant. Je me souviens qu’en 2008-2009, beaucoup de gens ne croyaient pas à la reprise des marchés et ont évité d’investir. Regardez ou sont les marchés aujourd’hui. Ce biais, c’est comme ne pas vouloir aller dans l’océan après avoir vu le film Jaws, alors qu’on sait très bien que les attaques de requins sont très rares.

 

James Parkyn:

Un autre biais que j’observe souvent, François, est le biais de confiance excessive. Il s’agit de la tendance d’une personne à surestimer ses capacités d’investisseur. Ces investisseurs surestiment leur compréhension des marchés financiers ou d’investissements spécifiques. Ils pensent que, parce qu’ils ont choisi une action gagnante une fois, ils peuvent le refaire. Il en va de même pour le timing du marché. J’ajouterai Francois, selon mon expérience, les hommes sont généralement plus susceptibles à ce biais que les femmes.

 

François Doyon La Rochelle:

Effectivement, le biais de confiance excessive trompe le cerveau en lui faisant croire qu’il est possible de battre le marché de manière constante, mais comme nos auditeurs le savent, c’est très difficile à faire. Pour l’investisseur moyen, la confiance excessive conduit le plus souvent à de mauvaises performances du portefeuille en raison d’un trading excessif et d’une sous-estimation des risques pris. Des recherches récentes mentionnent que l’une des sources de cette confiance excessive dans le monde actuel est la richesse des informations disponibles en ligne, qui crée une illusion de compréhension.

James, examinons maintenant le biais d’aversion à la perte.

 

James Parkyn:

François, ce biais a été introduit pour la première fois par Daniel Kahneman et Amos Tversky en 1979. Selon leurs recherches, et je cite, « le tourment d’une perte peut être psychologiquement deux fois plus puissant qu’un gain équivalent ». Ainsi, sur le plan psychologique, les investisseurs ont tendance à privilégier la prévention des pertes plutôt que la réalisation de gains. J’ai observé ce comportement chez mes clients au fil des années.

 

François Doyon La Rochelle:

Oui, et les recherches de Kahneman et Tversky ont montré que ce biais est inné, qu’il ne s’agit pas seulement d’argent, mais aussi d’émotions, et que ces émotions poussent les investisseurs à être trop conservateurs. Lorsque les marchés sont baissiers, ils restent sur la touche et évitent d’acheter des actions, ou vendent carrément leurs positions boursières pour protéger leurs portefeuilles contre de nouvelles pertes. Ils passent alors à côté des gains lorsque les actions rebondissent. Un bon exemple de ce phénomène a été mis en évidence par la société de recherche financière indépendante DALBAR dans son rapport 2023 intitulé « Quantitative Analysis of Investor Behavior » (Analyse quantitative du comportement des investisseurs). Dans ce rapport, qui couvre l’année 2022, l’une des pires années pour l’indice S&P 500, ils ont mesuré que l’investisseur moyen en actions avait perdu 21,2 %, contre 18,1 % pour l’indice S&P 500. L’écart négatif de 3,1 % pour les investisseurs était en partie attribuable au biais d’aversion à la perte.

 

James Parkyn:

François, c’est un bon exemple qui nous rappelle que si vous restez investi, vous profiterez de tous les rendements que les marchés ont à offrir lorsqu’ils finiront par se redresser. Mais si vous paniquez et vendez, vous devez deviner le bon moment pour revenir sur le marché. Le risque ici est de subir des pertes permanentes qui s’accumulent à long terme.

 

François Doyon La Rochelle:

En effet, James. Et le prochain biais qu’on va aborder est le biais de comportement de troupeau.

 

James Parkyn:

C’est un autre biais important, François ; il s’agit d’un biais cognitif profondément ancré dans notre instinct humain. À un certain moment de l’évolution de l’humanité, tout était question de survie. En tant qu’êtres humains, nous sommes programmés à nous battre ou à fuir le danger, on dit ‘fight or flight’ en anglais. En finance, il s’agit plutôt de peur et de cupidité. Les investisseurs prennent des décisions d’investissement en se basant sur ce que font les autres, sans effectuer les vérifications et les recherches nécessaires. Ce biais peut pousser les investisseurs à vendre en panique ou à prendre des risques inutiles dans leurs portefeuilles par crainte de passer à côté d’une opportunité.

 

François Doyon La Rochelle:

Ah, James, le fameux FOMO. FOMO est un acronyme de ‘Fear of missing out’ ou la peur de manquer le bâteau. C’est la cupidité qui pousse les gens à acheter les dernières actions en vogue, les tendances du marché et souvent des actifs surévalués. Ce biais est à l’origine des bulles financières. La bulle Internet est un excellent exemple de la mentalité de troupeau. Les investisseurs ont acheté des sociétés Internet parce que tout le monde le faisait, mais beaucoup de ces sociétés n’avaient pas de modèles économiques financièrement solides et viables.

 

James Parkyn:

Encore une fois, François, c’est un excellent exemple, et il y en a beaucoup d’autres. Pensez aux actions Memes et aux actions liées au cannabis il y a quelques années. On peut également mentionner le bitcoin et la frénésie qui l’entoure. Ce que les investisseurs doivent faire, c’est remettre en question le raisonnement avant de prendre leur décision d’investissement. Ils pourraient également se rappeler la célèbre citation de Warren Buffett : « Soyez prudent quand les autres sont avides, et avide quand les autres sont prudents. »

 

François Doyon La Rochelle:

C’est une excellente citation, James, je suis tout à fait d’accord. Le prochain biais à aborder est le biais de confirmation.

 

James Parkyn:

Ce biais se produit lorsqu’un investisseur ne recherche que des preuves qui confirment son opinion.

 

François Doyon La Rochelle:

Oui, en raison de ce biais cognitif, les investisseurs ont tendance à rechercher, privilégier et interpréter les informations qui confirment leur opinion sur un investissement. Ils peuvent même interpréter de manière erronée certaines informations dans le seul but de confirmer leur conviction. Ces investisseurs peuvent également rejeter les informations qui remettent en cause leur conviction.

 

James Parkyn:

J’ajouterais, François, que les algorithmes intégrés aux plateformes de réseaux sociaux amplifient ce biais, car ils diffusent des contenus similaires à ceux que les utilisateurs ont récemment recherchés.

 

François Doyon La Rochelle:

Le risque lié à ce biais est qu’il conduit les investisseurs à avoir des portefeuilles concentrés dans quelques titres ou secteurs particuliers, ce qui les rend vulnérables à la chute des prix de ces titres ou secteurs. Leurs opinions sur les conditions du marché peuvent également êtres faussées, car ils se concentrent sur les opinions de quelques experts, mais ignorent celles des autres.

 

James Parkyn:

Le dernier biais qu’on va aborder aujourd’hui est le biais d’ancrage. Il s’agit d’un biais cognitif où un investisseur se fit excessivement à la première information qu’il encontre lors du processus de prise de décision. Par après cette information servira d’ancre, de point de référence, qui fausse les jugements ultérieurs et empêche d’évaluer objectivement les nouvelles données.

 

François Doyon La Rochelle:

Oui, c’est un piège dans lequel tombent de nombreux investisseurs, en particulier lorsqu’ils négocient des titres individuels. Par exemple, quelqu’un achète une action à 20 dollars et refuse de la vendre en dessous de ce prix, même si les perspectives et les fondamentaux de l’entreprise ont évolué négativement. Une autre erreur d’investisseur liée au biais d’ancrage consiste à conserver un titre qui a perdu de la valeur et à refuser de le vendre avant qu’il revienne à son haut historique.

 

James Parkyn:

J’ajouterais, François, que le biais d’ancrage fausse la capacité d’un investisseur à prendre des décisions rationnelles.

 

François Doyon La Rochelle:

James, on a abordé plusieurs biais ici. Selon toi, quelles sont les leçons que nos auditeurs peuvent retirer de ce podcast ?

 

James Parkyn:

Eh bien, François, je pense que ça nous rappelle que l’investissement est autant une question de psychologie que de chiffres. J’ai une excellente citation de notre ami Jason Zweig du WSJ qui a dit un jour à quelqu’un qui lui demandait ce qu’il faisait dans la vie, et je le cite : « J’essaie de comprendre pourquoi des gens intelligents font des choses stupides avec leur argent ». C’est là que les conseillers apportent une grande valeur ajoutée à leurs clients. Les conseillers ne sont pas seulement des gestionnaires de portefeuille, nous sommes aussi des coachs comportementaux. En ce qui me concerne moi en tant que conseiller, je reformulerais les propos de Jason Zweig différemment : Nous aidons les gens intelligents à éviter de commettre des erreurs coûteuses avec leur argent.

François Doyon La Rochelle:

Je suis d’accord avec toi James et les recherches prouvent la valeur d’un conseiller. L’étude Advisor’s Alpha de Vanguard estime que le coaching comportemental ajoute jusqu’à 2 % de rendement net par an. Nous ajouterons un lien vers notre précédent blog qui traitait des recherches de Vanguard. Et le rapport Value of Advice de Morningstar souligne que le plus grand avantage du conseil est comportemental, et non technique. Leur étude indique, je cite, que « le coaching comportemental est la chose la plus efficace qu’un conseiller puisse faire, ajoutant en moyenne 150 points de base ». Ils poursuivent en disant, je cite à nouveau, que « les émotions peuvent être notre pire ennemi, en particulier lorsque les marchés sont volatils, et les conseils d’un coach comportemental peuvent nous éviter de céder à la panique et d’abandonner nos plans financiers à long terme ».

 

James Parkyn:

J’ajouterais Francois, les conseillers agissent comme des garde-fous pour leurs clients. Nous empêchons nos clients de transformer des émotions temporaires en erreurs permanentes. La conclusion est claire : les marchés seront toujours imprévisibles et les biais seront toujours un facteur pour les investisseurs. Mais avec de la discipline et le soutien d’un conseiller de confiance, les investisseurs peuvent éviter les pièges qui sabotent leurs succès à long terme. Comme tu l’as dit dans l’introduction, François, le plus grand risque n’est pas le marché, c’est nous. Maîtriser notre propre comportement est l’avantage ultime en matière d’investissement.

  • CONCLUSION

François Doyon La Rochelle:

Merci James Parkyn d’avoir partagé ton expertise et ton savoir aujourd’hui.

 

James Parkyn:

Il m’a fait plaisir François.

 

François Doyon La Rochelle:

Avant de conclure, j’aimerais souhaiter à nos auditeurs un merveilleux temps des fêtes.

Sur ce, c’est tout pour ce 82ième épisode de Sujet Capital!  Nous espérons que vous avez aimé.

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A bientôt.

Liens à partager :

La valeur d’un bon conseil financier — Sujet Capital par James Parkyn – PWL Capital

À propos de l'auteur(e)
James Parkyn
James Parkyn

James est co-fondateur de PWL Capital. Il est chef d’équipe et gestionnaire de portefeuille basé au bureau de Montréal de PWL Capital Inc. Il a joué un rôle déterminant dans la croissance de l’entreprise depuis sa création en 1996.

François Doyon La Rochelle
François Doyon La Rochelle

François s’engage à offrir à ses clients une approche disciplinée et fiscalement efficiente en matière de construction et de gestion de portefeuille, basée sur des stratégies soutenues par la recherche académique.

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